jeudi 19 novembre 2009

First time with Kris

C'est un peu compliqué. J'ai rencontré Kris par l'intermédiaire de Mathilde. Je voulais la photographier elle, il voulait que je le photographie lui, je l'ai photographié puis je l'ai photographiée aussi.

Alors on commence par les photos de lui, et puis après les photos d'elle.


Kris m'avait dit qu'il voulait travailler sur la solitude et l'attente. L'attente est je pense bien perceptible, et le flou s'est imposé.


Plus sérieusement l'expérience était sympathique mais m'a laissé une impression d'inachèvement, comme plus récemment avec Anne-Sophie et Morgane. Ça n'est la faute de personne mais parfois ça ne fonctionne pas, ou pas assez bien. Question d'humeur, d'attitude, de tempérament, d'expérience... bref. J'espère avoir une autre occasion pour faire mieux.

Je prends la photo très à cœur, et j'aime bousculer tous les petits conforts. Cela vaut aussi bien pour l'auto-congratulation que pour les constats d'échec dressés à la va-vite. Je n'aimerais pas que ça marche tout le temps, je n'aimerais pas n'avoir plus rien à apprendre, plus rien sur quoi progresser. J'en suis loin et ça me rassure. Si je ne progresse plus, j'arrête.


Rolleiflex 2.8E Planar
Kodak TMax 400 & Ilfotec LC29

2 commentaires:

Denis G. a dit…

L'inconvénient de progresser c'est qu'on ne se satisfait plus d'images qu'on aurait trouvé bonnes quelques mois auparavant. Je te trouve un peu sévère avec toi même sur cette série là. C'est déjà une bonne première prise de contact.
Peut être manque t il un peu d' 3eye contact" qui donne une certaine force à tes images précédentes. Cela est peut être aussi un symptôme de ce qui te "déçoit" dans ces séances.

Nicolas a dit…

Salut Denis, ta remarque sur le regard est tout à fait juste à mon avis.
Je ne voulais pas dire que cette série était loupée, mais elle m'a simplement laisser un sentiment d'inachèvement, comme si la situation était mal posée dès le départ ou qu'on ne tendait pas vers le même but. Kris n'y est pour rien d'ailleurs : c'est moi. J'ai plus de mal à photographier un homme qu'une femme.
Il faut donc recommencer. En ce sens c'est plus motivant que si j'avais l'impression d'avoir épuisé le sujet en une séance.
;)