Ma première photo de 2013 aura donc été numérique. Et elle m'a déjà valu quelques bons retours. Je l'ai prise avec un hybride dépassé, l'Olympus E-PL1 muni d'un adaptateur Voigtländer VM et d'une optique Minolta M-Rokkor 40mm/2. Pas de viseur électronique : je me détruis le crâne à loucher sur l'écran à l'arrière.
Le capteur de norme "Micro 4/3" donne une image dont le ratio équivaut à celui des appareils moyen format 6x4,5. Avec un peu d'application, ça donne des résultats piqués comme c'est pas permis. Avec un peu de patience, on peut passer le fichier RAW à la moulinette et obtenir un noir et blanc pas trop dégoutant. Si ça se trouve, on peut y prendre goût. Sur un malentendu, on peut frôler la réalisation d'une image finalement pas si mauvaise qu'on aurait pu craindre. Je devrais avoir honte, mais en fait... même pas.
C'est grave, docteur ?
2 commentaires:
globalement je suis passé au numérique par manque de temps pour le développement et le tirage, par des envies "d'intendance" plus légère...
j'ai commencé à shooter en RAW, puis à développer patiemment dans Light Room...
Et puis je m’aperçois que des fichiers de 20MB pour chaque image c'est bien trop gros et contraignant, et encore trop d'intendance...
Je commence à shooter en jpeg direct...
C'est grave docteur ?
Salut François !
Bonne Année 2013 au passage : plein de belles photos et de la poésie dans tes posts. :)
Il y a des appareils qui produisent de très beaux fichiers JPG tout à fait exploitables, d'autant que personnellement je ne fais que très peu de tirages. L'idéal serait que la double carte mémoire se généralise, y compris sur les compacts experts et les hybrides : on aurait un "back up" en RAW sur une carte et tous les JPG quasiment prêts à être exploités sur l'autre.
Quoi qu'il en soit, la recherche du gain de temps est une saine préoccupation si l'on veut continuer à vivre un peu entre deux sessions de retouche/publication sur l'ordinateur...
A++
Nicolas
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