Non loin de chez moi coule la Loire. Sur la Loire, Saint-Nazaire fait fonction de phare et Nantes se prend pour un petit Paris : îles, péniches, plages improvisées...
Mais la Loire est aussi une vaste poubelle aquatique. En mars 2008, la raffinerie Tot** laissait se déverser pendant deux jours quelques centaines d'hectolitres de pétrole qui décimèrent une bonne partie de l'écosystème, polluèrent les plages ou deux mois plus tard les touristes arrivaient en nombre, comme si de rien n'était... Un peu plus haut une vénérable centrale thermique électrique prend ses quartiers. Des péniches accostent là et déversent quantité de charbon sur une rampe qui s'en va haut dans les airs, passe au-dessus des barbelés et disparaît dans une sorte de moulin à grain obèse et repu.
Dessous, tout est noirci, à commencer par les plantes. Des pêcheurs viennent et s'en retournent avec de gros poissons carbonisés.
Le ciel est bleu ciel
Voici le coin des pêcheurs
L'asphalte s'habille de poudre noire
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Très jolie ballade. Le bronica assure !
Ouaip. J'adore le système Bronica. :)
Enregistrer un commentaire