dimanche 24 juin 2012

Hellfest 2012, premiers portraits

Quand Hellfest 2012 a commencé, je suis resté à la maison. Depuis des mois je savais que j'y retournerais cette année, mais depuis des mois j'étais exclusivement concentré sur Lourdes. En 2011, Hellfest était mon principal projet photo ; en 2012, il était passé au second plan parce que c'était une deuxième fois et que je n'étais pas du tout sûr de pouvoir me renouveler. Le premier jour du festival, vendredi 15 juin, il pleuvait des cordes et j'étais épuisé par ma semaine de boulot. Depuis mon retour de Lourdes, je me sentais vidé et je n'avais quasiment pas déclenché depuis trois semaines. J'ai donc laissé passer...



Heureusement le samedi la météo était plus engageante et moi un peu reposé. J'ai empaqueté léger : un appareil à la main et un second dans mon plus petit sac, avec cinq rouleaux 120 et une dizaine de pellicules. Deux à trois fois moins de matériel que l'an passé, pour plus de spontanéité une fois sur place. J'ai commencé par plusieurs pellicules peu sensibles — PanF 50 et APX 100 — en 24x36 puis le soleil déclinant je suis passé au Rollei avec de la FP4+ et de la Tri-X. Ma cellule à main (sans pile) est dans les choux assez rapidement quand la lumière vient à manquer : j'en ai pris mon parti et je n'ai plus fait de photo aussitôt le soleil couché. Aucune photo de la scène non plus, parce que j'avais compris l'année dernière que ça ne servait à rien : tant d'autres photographes armés jusqu'aux dents par millions de pixels et milliers d'ISO font ça tellement mieux... enfin en tout cas ils le font déjà.



Que me reste-t-il ? Comme d'habitude des portraits, le plus souvent à distance rapprochée, consentis ou surpris sur le vif, certains posés et d'autres non mais en tout cas jamais "dirigés" par moi. Je me plante là devant eux et je photographie les gens tels qu'ils sont, avec leur allure de durs à cuire et leur sourire à peine retenu, leurs grimaces, leur lassitude d'être la cible répétée des photographes et des caméras.



Voilà les premiers portraits tirés du premier rouleau que je viens de développer. Pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais eu autant de poussières sur un négatif. J'ai passé des heures à post-traiter 4 images sur 12 et j'ai abandonné les 8 photos restantes. Je vais devoir inspecter tout mon "labo" avant de continuer...

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