jeudi 29 mars 2012

Une promenade

Les beaux jours sont de retour, j'ai envie d'optimiser mon temps libre pour marcher, photographier, traîner un peu. Quand il fait beau, le Breton sort de sa coquille. Vendredi dernier, j'ai retrouvé Loïc à Nantes pour une déambulation au M6 et Konica Auto S1.6. Un petit resto, une ou deux emplettes, un rouleau de film Agfa.

Voici quelques images de cette promenade, pour le simple plaisir de les partager. Pas la peine de se prendre au sérieux, de se croire en reportage, investi d'une mission. C'est juste : se tenir disponible, concentré, s'appliquer à rester spontané. Petite discipline qui ne vaut que pour moi, car je ne prétends pas mieux savoir ni mieux faire. Mais Ronis, Boubat, Larrain ont déjà expliqué tout ça : tourner autour du sujet, attendre que les choses se mettent en place, essayer de remplir le rectangle.

J'ajouterais qu'il faut savoir le faire et le refaire sans que cela soit un labeur, et simplement recommencer avec la même énergie ces quelques pas de danse, « with pleasure »...



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Même s'ils n'ont pas toujours le choix, merci à tous les passants qui se laissent photographier (presque) sans sourciller. C'est grâce à eux aussi que le plaisir est toujours là.

6 commentaires:

xum a dit…

ah les premiers beaux jours, les balades de printemps avec le boitier a l’épaule. Aller à la pêche aux images tous simplement, sans pression, profitant des dernier rayons du soleil ... bref un bonheur simple
: )

Nicolas a dit…

Eh oui, et le bonheur simple de photographier devrait pouvoir se dire avec des mots tout aussi simples (mais c'est pas si simple, les mots).

C'est sympa de se dire aussi qu'à des centaines de kilomètres de distance les uns des autres, il existe quelques hurluberlus qui se promènent le boîtier à l'épaule et vont, comme tu dis, à la pêche aux images... d'un même pas résolument léger.
:)

Lou a dit…

tourner autour du sujet, attendre que les choses se mettent en place, essayer de remplir le rectangle

Effectivement, ne pas oublier ce fichu rectangle dont la dictature est absolue, qui ne souffre aucune déviation. Là où le coeur s'était emballé, pour une jolie lumière, un sourire, le rectangle se rappelle à vous impitoyablement sur le résultat final. Que faut-il regarder dans le viseur ? L'exposition ? La mise au point ? Non. Le rectangle.

Alex a dit…

Salut Nico !
Superbe série ! J'adore tes photos de rue, le contact que tu établis avec les passants, à chaque fois je suis bluffé.

Vivement ton prochain tour à Nantes !

Nicolas a dit…

Merci Lou, merci Alex. ;)

Nicolas a dit…

Sans faire de prosélytisme pour un forum photo plutôt qu'un autre, ceux qui se posent des questions sur le fait de photographier des gens dans la rue trouveront peut-être des éléments de réponse ici : "Comment oser prendre des gens" ?